Borreliose de Lyme et maladies vectorielles à tiques

Sur cette page, il est présenté :

Les maladies vectorielles à tiques sont transmisses lors de la morsure de la tique. L’être humain n’est qu’un hôte accidentel pour que la tique fasse son repas de sang.

Outre la tique, les puces, poux, moustiques et taons peuvent être des vecteurs de transmission de maladies dont les espèces animales côtoyant l’homme deviennent le réservoir. Elles sont généralement appelées “maladies à tique” par vulgarisation et simplification de l’information diffusée.

La transmission materno-fœtale par voie trans-placentaire des maladies à tique est avérée. Elle n’est pas soumise à controverse par la communauté médicale lors d’une phase aigüe de maladie à tique durant la grossesse. Une transmission durant la forme chronique est soumise à discussion.

La transmission materno-fœtale est le phénomène de la contamination du fœtus ou de l’enfant nouveau-né par sa mère porteuse d’un agent pathogène.

La transmission par transfusion sanguine n’est pas reconnue bien que la transmission du pathogène babesia soit avérée.

Il est officiellement reconnu qu’en France existent des co-infections :

“En France, Ixodes ricinus peut transmettre à l’homme d’autres maladies bactériennes (Anaplasma phagocytophilum, Rickettsia helvetica, et peut être Francisella tularensis, Coxiella burnetii, et Bartonella henselæ), virales (virus de l’encéphalite à tiques) ou parasitaires (Babesia sp).

(HCSP – Haut Conseil de la Santé Publique 2010)

Les maladies transmises par les tiques

Les maladies vectorielles à tiques rassemblent de nombreux pathogènes, souvent mal connus, très peu étudiés et dont nous ne connaissons pas clairement la répartition géographique en France.

La borréliose de Lyme (=maladie de Lyme) est spécifique à un pathogène appelé Borrelia burgdorferi, qui est spécifiquement recherché par le test d’analyse de laboratoire en Elisa. Ce pathogène est bien connu aux USA où sa répartition est avérée.

En France, nous avons d’autres borrelias, des souches européennes, qui ne sont pas recherchées par la sérologie Elisa.
Une sérologie Elisa négative indique seulement que vous n’avez pas rencontré la souche américaine mais ne donne AUCUNE information sur les autres pathogènes.

Au niveau international, les médecins spécialistes des maladies à tique insistent sur le fait que ces maladies se diagnostiquent sur les symptômes. Les analyses de laboratoires sont une aide à la décision. Un test de laboratoire positif ou négatif ne fait pas le diagnostic de la maladie.

  1. La borreliose de Lyme
  2. Les autres borrelias
  3. La babésiose
  4. Les bartonelloses
  5. La fièvre Q
  6. La méningo-encéphalite à tiques
  7. Les arbovirus
  8. Les rickettsioses
  9. La tularémie
  10. L’ehrlichiose / l’anaplasmose
  11. Allergie alimentaire émergente à l’alphagal

1. La borreliose de Lyme

La borreliose de Lyme (ou maladie) est une maladie infectieuse d’origine bactérienne transmise à l’homme par les tiques. La maladie de Lyme appartient à la catégorie des maladies vectorielles à tiques.
Les bactéries responsables des borrélioses sont des spirochètes du genre Borrelia. Cinq espèces ont été décrites en Europe comme responsables de la maladie : B. garinii, B. afzelii, B. burgdorferi stricto sensu, B. bavariensis, et B. spielmanii.

En climat tempéré, la contamination se produit souvent lors de journée en plein-air, du début du printemps à la fin de l’automne.

Évoluant traditionnellement en 3 formes suivant la durée d’infection, la borreliose de Lyme, mal traitée ou mal diagnostiquée, peut devenir chronique, la rendant extrêmement difficile à soigner.

La borréliose de lyme est 6 fois plus fréquente que le sida, 2 fois plus fréquente que le cancer du sein.

Pr Trouillas

Cette bactérie est très adaptable et sur plusieurs plans. L’étude de Matthew Combs et ses collègues de 2023 ont remarqué que la bactérie adapte son génotype à l’hôte qu’elle infecte pour augmente ses chances de persister dans l’environnement.

Cette maladie est la cible d’une controverse thérapeutique dont les patients sont souvent les victimes. Il n’existe aucun vaccin contre la maladie de Lyme, mais un vaccin contre l’encéphalite à tiques est commercialisé.
Les maladies à tiques sont à déclarer au titre des maladies professionnelles.

Interview du Pr Perronne

La neuroborréliose peut se présenter sous forme précoce ou tardive et entraîner des atteintes neurologiques très variées incluant atteinte musculaire, méningite, radiculopathie (rachidienne, crânienne ou syndrome de Guillain Barré), myélite et encéphalopathie.

https://www.revmed.ch/RMS/2013/RMS-384/Neuroborreliose-meningo-encephalite-verno-estivale-et-neurosyphilis
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2. Les autres borrelias

D’autres borrelias sont identifiées en Europe et en Afrique : B. miyamotoi, B. crocidurae, … Certaines sont identifiées comme déclenchant des fièvres récurrentes.

Ces borrélioses récurrentes à tiques ( ou à poux ) : un ensemble de maladies cliniquement similaires et dont les signes cliniques sont peu spécifiques et d’apparition brutale.

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3. La babésiose

La babésiose, (ou piroplasmose chez le chat et le chien) est une maladie causée par des protozoaires voisins des Plasmodium : les Babesia. (C’est la même famille que le pathogène du paludisme)
Le parasite est inoculé aux vertébrés par un vecteur (habituellement une tique Ixodes).
L’infection humaine est le plus souvent due à Babesia microti ou Babesia divergens.

Deux zones de forte endémie existent en France : le sud-ouest et la périphérie du Massif central. Toutefois, la répartition de la babésiose est globalement hétérogène, le parasite étant présent en zones où les conditions climatiques lui sont favorables et les hôtes sont présents. Carte épidémiologique de Babesia canis. Les vétérinaires disent rencontrer 1% de chiens malades de babésiose dans leurs cabinets.

Les chevaux de Camargue sont infectés par Babesia caballi à près de 20%.

Le principal réservoir de Babesia divergens est constitué par les bovins. Après une incubation silencieuse de une à trois semaines, survient une hémolyse intravasculaire se traduisant cliniquement par l’émission d’urines rouges voire même noires, une fièvre importante associée à des frissons, des sueurs profuses, des lombalgies, des céphalées et myalgies, des douleurs abdominales et un ictère orangé. La babésiose peut persister de manière asymptomatique pendant des mois, puis reprendre avec une symptomatologie clinique et des résistances aux traitements ont été observées.

La babésiose a longtemps été crue asymptomatique chez le patient sain, mais elle survient chez les personnes immunocompétentes.

Les analyses sérologiques indiquent une forte prévalence de la babésiose humaine à B. divergens en France. Elle n’est pas corrélée avec le taux de détection moléculaire du parasite chez les patients, qui demeure très faible. La sérologie apporte une indication de contact de B. divergens avec le patient, qui étant le plus souvent immunocompétent élimine la parasite. Si le parasite persiste, c’est souvent à bas bruit, avec une localisation préférentielle dans les capillaires sanguins, rendant sa détection difficile. La mise au point de techniques de détection rapides et sensibles des Babesia zoonotiques chez l’homme est une nécessité.

La Babésiose humaine : bilan de 10 ans d’analyses – 29/05/18 – Doi : 10.1016/j.medmal.2018.04.284 – M. Jouglin, N. De la Cotte, C. Bonsergent, S. Bastian, L. Malandrin  INRA/Oniris, Nantes, France  https://www.em-consulte.com/article/1217242

Chez l’homme, babésia ne peut être transmis que par morsure de tiques ou transfusion sanguine.

Toute suspicion de babésiose doit être considérée comme une urgence et un traitement doit être initié le plus rapidement possible.

L’article de la FFMVT sur babésia sous ce lien

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4. Les bartonelloses (maladie de la griffe du chat)

Les différentes espèces de Bartonella infectent de nombreuses espèces de mammifères, dont l’Homme.
Les animaux, sauvages et domestiques, constituent le principal réservoir des 25 espèces actuellement décrites. Chiens et chats sont les principaux pourvoyeurs de bartonelles, par transmission directe. Le réservoir principal de cette bactérie est le chat. Le chien peut également être un réservoir bactérien à titre minoritaire. Chiens et chats sont porteurs d’au moins 6 espèces, dont 4 sont reconnues pathogènes pour l’Homme. Environ 40 % des chats européens sont porteurs de Bartonella henselae, à un moment donné de leur vie.

Chaque espèce de Bartonella possède un hôte naturel et, probablement aussi, un arthropode vecteur (tiques, puces, taons, moustiques, …).
Actuellement, des chercheurs suspectent les tiques et les puces d’être un vecteur supplémentaire de la transmission de la maladie.
L’importance et la diversité du réservoir animal et des arthropodes vecteurs portent à penser que l’exposition au risque est bien supérieure à ce qui a été supposé jusqu’à présent.

La transmission de la Bartonellose se fait par
  • des griffures ou des morsures du chat ou chien sur l’Homme : transmission directe
  • frottement oculaire avec des mains souillées
  • un vecteur comme les tiques et les puces

Cette maladie touche plus particulièrement les enfants de moins de 15 ans. Elle est largement retrouvée dans le monde entier.
Après la morsure ou la griffure, il faut compter entre 1 à 2 semaine avant de voir apparaître les premiers symptômes (temps d’incubation).

Symptômes de la maladie des griffes du chat

Une à trois semaines après la griffure (ou morsure), les symptômes suivants peuvent apparaître :

  • au niveau de la griffure, une rougeur de la peau, voire une pustule suivie d’une lésion croûteuse ;
  • un ou plusieurs ganglions, durs et douloureux, situés à proximité de la zone de peau lésée, c’est-à-dire :
    • sous l’aisselle, en cas de griffure à la main ou au bras ;
    • au niveau de l’aine, si la lésion concerne la jambe ;
    • au niveau du cou, ou derrière les oreilles, lorsque le visage a été atteint ;
  • des symptômes généraux : fatigue, petite fièvre, perte d’appétit, mal de tête ou mal de ventre. Des douleurs musculaires ou articulaires sont aussi possibles.
Facteurs de risques

Les facteurs de risque de développer la maladie des griffes du chat sont d’ordre préventif.
En effet, un facteur de risque supplémentaire de développer la maladie des griffes du chat peut également provenir d’un mauvais traitement des chats contre les puces et les tiques.
Une mauvaise hygiène et un mauvais traitement des plaies peuvent également être des facteurs d’aggravation des symptômes.
Enfin, un mauvais comportement envers les chats et les chiens peut amener ces animaux à être en situation de défense et en ce sens favoriser le risque de griffures et/ou de morsures.

Mesures de prévention

De nombreuses mesures de prévention existent pour la maladie des griffes du chat. C’est le cas notamment de mesures collectives et individuelles :

  • traitement des chats contaminés,
  • vérification de la présence éventuelle de puces et de tiques sur les chats,
  • une conduite adaptée avec les chats (et les chiens) afin d’éviter toute morsure ou griffure.

En cas de griffure et/ou de morsure, il est impératif de bien soigner les plaies et de prendre des précautions d’hygiène adaptées.

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5. La fièvre Q

La fièvre Q est une zoonose causée par la bactérie Coxiella burnetii. Elle est fréquente en France, comme partout ailleurs dans le monde. Les tiques ne sont pas les seuls vecteurs de cette maladie chez l’homme, la voie de contamination la plus fréquente étant l’inhalation de particules infectées contenues dans les sécrétions et déjections animales (bovins, ovins, chèvres, volailles, animaux de compagnie…) et le contact direct avec des animaux. C’est une maladie largement sous diagnostiquée.

La fièvre Q présente de multiples tableaux et formes cliniques : asthénie, frissons généralisés, sudation, céphalées, myalgies, douleurs thoraciques, hépatites, méningites, arthrites… Un rash inconstant peut survenir, généralement sur la poitrine les aisselles ou les cuisses. La guérison survient après une à deux semaines, suivie d’une longue convalescence. La forme respiratoire (dyspnée, toux sèche et douleur thoracique, crachats…) est révélée par une radiographie pulmonaire. Quelquefois, la fièvre Q prend une forme chronique, grave et souvent fatale.

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6. La méningo-encéphalite à tiques

La méningo-encéphalite à tiques (MET) est une maladie d’origine virale (Arbovirus) affectant le système nerveux central et transmise à l’homme par morsure de tiques ou de façon exceptionnelle par consommation de lait cru ou de fromage au lait cru de chèvre ou de brebis.

Le virus responsable de cette pathologie est le virus TBEV (Tick Borne Encephalitis Virus).

La MET est une maladie virale contre laquelle il n’existe aucun traitement spécifique. La meilleure protection reste donc la prévention (une action préventive spécifique existe).

Les cas de MET apparaissent entre les mois d’avril et de novembre, période pendant laquelle les tiques sont les plus actives.

Le réchauffement climatique expliquerait en grande partie l’extension du virus de la MET que l’on observe actuellement dans plusieurs pays d’Europe (Suisse, Autriche, Europe du Nord et de l’Est…). En France, quelques cas ont été signalés en Alsace mais son incidence est encore mal connue.

Il existe un vaccin contre ce virus, qui est notamment utilisé en Europe de l’Est.
Les symptômes :

  • Symptômes de grippe estivale, une ou deux semaines après la morsure
  • Éventuellement complication neurologique, psychique
  • Séquelles neurologiques pouvant être graves (invalidité, troubles nerveux et/ou psychiques…)
  • Dans 1 à 2 % des cas, la MET évolue vers la mort.

Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement spécifique.

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7. Les arbovirus

Les arboviroses sont des maladies virales dues à des arbovirus. Plus de dix arboviroses transmises par la morsure de tique ont été identifiées en France.
L’encéphalite à tique européenne, propagée par Ixodes ricinus, est sans aucun doute la plus connue, et la plus importante en terme de Santé Publique.
Les autres arboviroses sont détectées dans les zones où séjournent les oiseaux. Ceux sont des zoonoses (maladies dont les pathogènes sont transmis par des vertébrés vers l’homme).

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8. Les rickettsioses

Les Rickettsia sont de très petites bactéries et se composent à ce jour de multiples espèces et de dizaines de souches encore mal connues. La majorité de ces bactéries est associée à une tique qui leur sert de vecteur et souvent de réservoir. Les Rickettsia sont à l’origine de bon nombre de maladies émergentes, potentiellement mortelles.
Les Rickettsiæ se multiplient fréquemment à leur point d’inoculation pour donner une escarre.

En France métropolitaine différentes espèces de Rickettsia peuvent être rencontrées, mais le pouvoir pathogène de nombreuses espèces de Rickettsia demeure encore inconnu.
La maladie est endémique dans tout le pourtour méditerranéen, dont le sud de la France.

On emploie le terme de rickettsioses pour l’ensemble des maladies causées par les bactéries de l’ordre des Rickettsiales, et inoculées par des arthropodes.
Ces maladies ont une incubation moyenne de 6 à 10 jours et se déclarent par un intense syndrome grippal associant une fièvre élevée d’installation brutale, céphalées, arthralgies, myalgies, nausées, vomissements. Non traitée, cette fièvre peut durer plusieurs semaines avec des céphalées, des malaises, un état de prostration.
Une éruption cutanée maculeuse peut se généraliser. L’observation de cette éruption oriente a priori vers une rickettsiose ; surtout si elle est associée à la découverte d’une escarre d’inoculation (cette tache noire est très fréquente, excepté dans la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses), ou si le patient relate une morsure d’arthropode survenue dans une zone d’endémie.

Des complications graves peuvent survenir si le traitement tarde à être mis en œuvre. Le diagnostic de rickettsiose repose d’abord sur des données cliniques et surtout épidémiologiques (saison, séjour en zone d’endémie, espèce de tique vectrice, chien, profession).

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9. La tularémie

La tularémie est une maladie infectieuse causée par un bacille aérobie : Francisella tularensis. Le principal réservoir de la maladie est constitué par les lièvres, lapin et rongeurs, mais la bactérie est capable d’infecter bien d’autres espèces de vertébrés et d’invertébrés. Sa transmission s’effectue par contact direct avec un animal infecté ou contact avec un objet contaminé, ou après une piqûre d’arthropode vecteur, comme les tiques, puces, poux, punaises, moustiques, taons, araignées…

L’arrivée des symptômes est brutale : fièvre ondulante importante, frissons, céphalées, nausées, vomissements, prostration, faiblesse générale, ulcération au niveau de la piqûre… Cette maladie peut prendre de nombreuses formes et son diagnostic est difficile.

La tularémie est inscrite au tableau des maladies professionnelles sous le numéro 68 pour le régime général, et sous le numéro 7 pour le régime agricole.

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10. L’ehrlichiose / l’anaplasmose

Les ehrlichioses regroupe deux groupes de maladies : l’ehrlichiose animale et humaine ainsi que l’anaplasmose humaine.
Ce sont des zoonoses induites par un pathogène (Ehrlichia) qui sont intracellulaires et le plus souvent transmis par les tiques.

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11. Allergie alimentaire émergente à l’alphagal

Lorsque les tiques mordent l’homme après avoir mordu d’autres mammifères animaux, elles peuvent transmettre un sucre nommé “alpha-galactose”. Le système immunitaire humain peut mal réagit à ce sucre et déclencher une allergie.
Etant donné que ce sucre particulier est contenu dans la viande rouge en autre, l’homme peut donc devenir allergique à la viande.

Ce sucre n’est pas contenu dans le poisson et la viande des volailles.

Vidéo du Dr Véronique Perronne expliquant l’allergie à la viande : ce qu’il faut savoir sur le syndrome de l’alpha-gal.
https://francais.medscape.com/voirarticle/3605626

Quels sont les symptômes ? L’allergie à l’alpha-galactose peut déclencher une réaction allergique au milieu de nuit

C’est la première cause d’anaphylaxie chez les personnes âgées de plus de 60 en France. Source

Mécanisme de l’allergie à l’alpha-gal RMS Revue Médicale Suisse Avril 2020
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Où sont ces pathogènes en France dans les tiques ?

Il y a finalement peu d’information sur la répartition des pathogènes transmis par les tiques en France.

La Recommandation de Bonnes Pratiques de la HAS de juin 2018 fait la synthèse de ces informations en page 15 à 18 du document sous ce lien.

Les co-infections

Le pathogène borrelia est vu comme LE pathogène de la maladie de Lyme. Comme si il était l’unique.
En fait, il vaut mieux le considérer comme un tête de gondole. Sa mise en avant masque juste tout un chapelet de pathogènes.
Outre la Borrelia, d’autres agents pathogènes peuvent être transmis par la morsure de tique, compliquant le tableau clinique et la prise en charge thérapeutique.
Il s’agit en particulier d’Anaplasma, d’Ehrlichia, Rickettsia, Coxiella (fièvre Q), Babesia, Bartonella, Francisella Tularensis, virus de l’encéphalite à tiques, et d’autres agents pathogènes encore non identifiés, d’où l’appellation de Maladies Vectorielles à Tiques (MVT).
Le mot “vectorielle” est utilisé dans le sens de vecteur donc avec la notion de transmission.
Les co-infections sont donc les autres pathogènes transmis par les tiques en même temps que borrelia.