7 ème COPIL du Plan Lyme : 17 mars 2022

Après 2 ans d’interruption, une réunion a eu lieu avec la Direction Générale de la Santé en Mars en présence de Mmes les députées Jeanine Dubié et Nicole Trisse.

Outre, un bilan épidémiologique et une présentation du parcours de soin de la HAS, les responsables des Centres de référence MVT ont fait un état des lieux et ont officiellement lancé le site www.crmvt.fr.

L’épidémiologie a été présentée. Le critère pris en compte est toujours un érythème migrant présent dans 97,7% des cas pour 91 cas / 100 000 personnes pour l’année 2020 avec 54% de femmes et 54 ans d’age médian. Il y a une augementation du nombre de neuroborréliose.

TBE (Tick-Borne Encephalitis) : déclaration obligatoire depuis mai 2021.

Le bilan épidémiologique a montré une relative stabilité de la maladie, il faut toutefois rappeler que ces chiffres ne tiennent compte que 1/ des personnes avec piqûres de tiques et 2/ avec un marqueur d’érythème migrant. Ce qui est limitant.

Des améliorations restent à apporter pour le rendre plus accessible au grand public et nous avons déploré l’absence de concertation des associations sur la création de ce site.

Enfin, la constitution d’un groupe de travail pour la recherche Inserm/Aviesan par Yazdan Yazdanpana, ANRS, a proposé un projet avec 4 objectifs majeurs :

  • meilleure prévention,
  • meilleure connaissance des maladies à tiques,
  • amélioration du diagnostic,
  • compréhension des différents mécanismes liés aux manifestations

Le problème, c’est que les syndromes post-infectieux qui sont une entité très hétérogène et qu’il y a besoin d’une bonne coordination entre les CR et les missions d’études. Jérôme Salomon insiste sur le fait que les avancées grâce au COVID long doivent être exportables aux MVT.

Coût estimé : 20 Millions d’euros sur 5 ans. Une phase pilote d’un an est prévu pour une cohorte.

C’est encourageant, mais il faut que l’ « essai soit transformé » par l’attribution des fonds !