Création d’une comptabilité analytique : grand sujet de 2024

En 2024, 9 mois de travail accompli par 4 bénévoles ont permis à France Lyme de franchir une étape clé dans l’amélioration de sa gestion comptable en mettant en place une comptabilité analytique grâce au soutien et au coaching de la société Ernst & Young.

Cette démarche s’inscrit dans notre volonté constante de renforcer la transparence, d’optimiser nos ressources et d’assurer une meilleure lisibilité de l’utilisation des fonds au service de nos missions.

Alors que notre association se développe, avec des projets de plus en plus diversifiés – campagnes de sensibilisation, actions de terrain, soutien aux malades, événements grand public, partenariats institutionnels. La comptabilité générale, bien qu’indispensable, ne permettait pas d’avoir une vision suffisamment fine pour piloter efficacement l’ensemble de nos actions.

La mise en place de la comptabilité analytique nous apporte aujourd’hui :

  • Une meilleure visibilité sur nos dépenses
  • Une optimisation des ressources
  • Un meilleur dialogue avec nos donateurs
  • Une obligation dans la démarche d’être une association reconnue d’utilité publique (ARUP)

Adopter une comptabilité analytique, c’est moderniser notre gestion et rester fidèle à nos missions : transparence, rigueur et engagement au service des personnes atteintes de maladies vectorielles à tiques. C’est aussi une manière de renforcer notre crédibilité auprès des instances et de nous donner les moyens de développer nos actions dans un contexte associatif de plus en plus exigeant.

Dans la comptabilité analytique, les dépenses sont présentées suivant leur destination, qui indique la finalité de la dépense, qu’il s’agisse d’une finalité stratégique comme les missions de l’association, ou d’une finalité opérationnelle comme les activités des services de l’association. La qualification des destinations est propre à chaque association.

Pour aider au pilotage interne, nous avons choisi de présenter une lecture des dépenses par destination avec les missions de l’association, et des recettes par origine de financement.

Dans les dépenses, par ordre d’importance, le classement des missions est informer sur les maladies vectorielles à tique (31 %), écouter et soutenir les malades (21 %), représenter et défendre les malades (16 %) et développer la connaissance (9%). Les frais transversaux sont à 23 % des dépenses.

Les origines de financement sont deux grandes catégories avec la générosité du public qui sont les cotisations des adhérents et les dons et la non générosité du public avec les financements comme les subventions publiques sur projet.

Dans les recettes, 79 % proviennent de la générosité du public et 21 % de la non générosité du public.

Nous avons profité de ce travail important pour répartir les heures de bénévolat suivant les missions de l’association.

La mission d’informer sur les maladies à tique, représente 45 % du temps de bénévolat, comme par exemple les stands de prévention. Ensuite, avec 23 % du temps arrive la mission “ représenter et défendre les malades”, par exemple le temps passé à la HAS sur les recommandations de bonne pratique ou à l’INSERM puis à égalité, avec 14 % du temps, les missions de soutien aux malades et le développement de la connaissance et pour finir, avec 4 % du temps, les frais transversaux.