Les bonnes pratiques au jardin

En plus des informations générales sur la tenue appropriée pour le jardinier, le meilleur moyen de s’assurer des zones sans tiques est l’entretien du jardin.

Entretien du jardin

  • Tondre les pelouses régulièrement pour favoriser l’ensoleillement du sol
  • Éloigner l’herbe coupée qui crée un endroit “frais” pour les tiques
  • Débroussailler le jardin
  • Élaguer les arbres et arbustes pour favoriser l’ensoleillement du sol
  • Éloigner le tas de bois de l’habitation
  • Ne nourrir les oiseaux qu’en hiver pour éviter d’attirer les rongeurs, porteurs de tiques
  • Séparer le jardin de l’habitation par une allée de copeaux, de sable ou de gravier
  • Séparer la pelouse des haies par une zone de 1m de large avec du gravier.
  • Installer le potager, les aires de jeu à distance des zones arborées, dans un endroit ensoleillé et les entourer d’une allée couverte de copeaux
Allée de copaux, sable ou gravier
  • Éviter les espaces non entretenus, les fougères, les buissons
  • Inspecter les animaux de compagnie ; ils se déplacent dans les parties reculées du jardin
  • Traiter les animaux de compagnie
  • Vérifier la présence de tiques sur votre matériel avant de le ranger
  • Entraver l’activité des rongeurs en nettoyant et en scellant les murs de pierre et les petites ouvertures autour de la maison
Management Handbook – The Connecticut Agricultural Experiment @CT_CAES

Appel à la vigilance du jardinier

Prolifération des tiques dans les jardins

Les techniques décrites ci-dessus non chimiques relèvent plutôt de la prévention. Les poules, les paons sont mangeurs de tiques.
Les autres techniques de traitement sont chimiques, avec des pesticides.
Les “nids” de tiques indiquent un nombre très important (une tique femelle pond des centaines d’œufs en même temps). Ces tiques peuvent piquer à leur naissance. Elles peuvent transmettre des maladies, car celles-ci se transmettent de génération en génération.
L’éradication des tiques impliquent l’éradication des nids, donc des larves.
Les tiques sont disséminées par les animaux domestiques, les animaux sauvages (rat, souris et autres petits animaux, les oiseaux les transportent sur de grandes distances), les promeneurs et travailleurs en passant dans ces lieux infestés.

Il est donc possible de prévenir la prolifération des tiques en réduisant le nombre d’hôtes animaux, notamment les rongeurs. Avoir un chat, éviter le stockage des grains, supprimer leur habitat (trou dans le bois, tas de bois).

Vous pouvez contacter votre mairie. Les Maires sont autorité de police en matière d’hygiène et de salubrité publique et ont pour devoir de prévenir les épidémies pouvant se propager sur leur territoire (articles L2212-2 5° du Code Général des Collectivités Locales).

Les tiques, quelle que soit l’espèce, sont des vecteurs de maladie.

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