Les bonnes pratiques avec les animaux de compagnie

Nos animaux de compagnie : chat, chien, lapin, cheval… peuvent nous transmettre les maladies à tique suivant 2 modes :
– par transmission directe (pour la bartonellose)
– par transmission vectorielle car ils servent d’hôtes aux tiques quand ils divaguent dans le jardin, les jardins publics ou les champs. Il est nécessaire de les protéger pour eux mais aussi pour nous. La tique pique l’animal puis l’humain, la tique est vecteur.

Outre la tique, les puces, poux, moustiques et taons peuvent être des vecteurs de transmission de maladies qui atteint ces espèces animales.

Prévention contre la transmission directe

  • Il est important de vermifuger régulièrement son animal (à raison de 2 à 4 fois par an) et de lui administrer un antiparasitaire (antipuces et anti-tiques) toutes les 4 semaines.
  • Surveillez régulièrement son poil à la recherche de puces et de tiques. Si vous en trouvez, retirez les tiques avec un tire-tique avant de bien désinfecter la plaie et éliminez les puces à l’aide d’un antiparasitaire.
  • Un chat contaminé doit être traité pour éliminer la bactérie de son organisme.
  • Soyez vigilant lorsque vous jouez avec votre animal et évitez les jeux qui incitent le chat à griffer ou mordre. Les enfants ne sont pas assez prudent lors de leur jeux.
  • Éviter toute morsure et griffure.
  • Si une morsure ou une griffure se produit, désinfectez immédiatement la plaie.
  • Évitez de vous approcher des chats inconnus. Si vous y êtes contraint, lavez-vous bien les mains après contact et évitez de vous toucher le visage ou les yeux avant le lavage. Si le chat vous mord ou vous griffe, désinfectez immédiatement la plaie et surveillez votre état dans les semaines suivantes.

Prévention pour éviter les tiques sur les animaux domestiques

Les bonnes pratiques au jardin sont indispensables pour assurer un eco-système adapté afin d’éviter au maximum la présence des tiques.

La vigilance s’impose aussi à la maison :

Tire-tique retirant une tique
  • Il est aussi possible de débarrasser la maison de ces tiques transportées par les animaux de compagnie et éliminées par grattage. Il existe des diffuseurs pour l’habitation d’insecticide/ larvicide (puces, tiques, acariens, cafards, fourmis et mites) qui protègent pour plusieurs mois une surface donnée et qui se vendent en pharmacie.
  • Il est plus prudent d’interdire les lits aux animaux de compagnie qui font des sorties régulières.

Pour nos animaux, il existe des produits anti-tiques qui sont les mêmes que les anti-puces.

Ne jamais sous-estimer la faculté des tiques à se placer dans des zones très difficile d’accès. L’inspection de nos compagnons doit être la plus précise possible !

La souplesse du chat lui permet de retirer lui-même les tiques qui ont mordus sauf sur la tête entre les oreilles.
Chez le chien, moins souple, il ne pourra pas atteindre aussi facilement toutes les zones de son corps.
Les tiques vont particulièrement aimer les zones bien vascularisés avec une peau fine (oreilles, abdomen, pattes, …) et au léchage inaccessible.

Les tiques transmettent aux animaux plusieurs maladies graves : piroplasmose, ehrlichioses, rickettiose, anaplasmose, … comme chez l’homme.

Chez le cheval, les symptômes générés par la maladie sont “fièvre, léthargie, anorexie, amaigrissement chronique, raideur, arthrite, fourbure, uvéite ou encore avortement” mais aussi des signes neurologiques.

Recherche participative sur les tiques et leurs pathogènes

La tique retirée proprement avec un tire-tique peut-être envoyée dans un laboratoire spécialisée pour être analysée et connaitre les pathogènes qu’elle porte. Demandez-nous la liste.

Des infos pour les chevaux : RESPE, Réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine et PIROGOTICK, projet de l’INRAE.

Pour aider les chercheurs à cartographier la présence de tiques en France, le projet Citique de l’INRAE est né. Vous pouvez :