Pétition inter-associative de soutien aux médecins
Signez la pétition de soutien aux médecins
(mise en ligne le 6 janvier 2017)
Cette pétition fait suite à celle ouverte le 21 juin 2015, administrativement clôturée le 21 juin 2016 après avoir recueilli 10346 signatures électroniques, auxquelles s’ajoutent de nombreuses signatures papier, jusqu’ici non comptabilisées, et conservées chez les responsables associatifs.
Nous soussignés, malades atteints d’infections vectorielles à tiques, adhérents ou sympathisants d’une association ou collectif de défense des malades de Lyme, médecins ou simples citoyens, constatons que depuis la fermeture de la dernière pétition, la situation des malades en France n’a guère changé et que les médecins qui les prennent réellement en charge sont toujours victimes de poursuites judiciaires graves et totalement injustifiées.
Quels faits leur sont le plus souvent reprochés ?
* On reproche aux médecins poursuivis de soigner les malades dont la sérologie ELISA est négative.
Peut-on encore ignorer que le test ELISA avec recherche de Borrelia est faussement négatif dans plus d’un cas sur deux, laissant ainsi des milliers de malades « sur le carreau » ?
* On reproche aux médecins de prescrire des tests diagnostiques non homologués en France (et, qui plus est, non remboursés, donc à la charge des malades.).
Peut-on encore ignorer que ces tests sont pourtant reconnus et validés hors de nos frontières (Allemagne, Europe de l’Est, USA) ?
* On reproche aux médecins d’ordonner des protocoles d’antibiotiques et anti-infectieux dont les posologies et les durées dépassent les recommandations officielles de la Conférence de Consensus de 2006.
Peut-on encore ignorer que ce Consensus français, inspiré des recommandations américaines de l’IDSA, est jugé insuffisant et obsolète ?
– Il ne s’intéresse pas à la multiplicité des agents pathogènes transmis par les tiques : Borrelia, Bartonella, Babesia et d’autres encore.
– Il sous-estime l’existence des formes persistantes intracellulaires de ces agents infectieux, responsables de troubles chroniques chez les malades, alors même que des publications scientifiques nombreuses le démontrent.
– Il rejette les recommandations américaines de l’ILADS qui s’appuient pourtant sur ces références scientifiques pour affiner régulièrement les protocoles de traitement proposés.
– Il ne tient aucun compte de la loi américaine reconnaissant la forme chronique de la maladie de Lyme aux USA, et légitimant ainsi les traitements prolongés, les médecins américains ne pouvant plus être inquiétés pour leur façon de soigner les malades de Lyme.
* On reproche aux médecins de proposer des traitements naturels dits « non conventionnels », type huiles essentielles, phytothérapie, compléments alimentaires.
Peut-on encore ignorer que, tout à fait légalement, les traitements naturels sont largement prescrits à travers la France par de nombreux médecins, et que les huiles essentielles sont utilisées pour soigner de nombreux maux ?
Il est incohérent d’interdire les traitements antibiotiques prolongés sans autoriser par ailleurs l’utilisation de médecines douces !
Si ces médecins, qui, conformément à leur serment d’Hippocrate, en vertu de leur éthique professionnelle, ont actualisé leurs connaissances, pour aider et soigner les malades chroniques en s’appuyant sur les nouvelles préconisations de l’ILADS, ne peuvent soulager les malades de Lyme, qui le fera ? Dans quel néant sombreront ces laissés pour compte de la médecine française ?
C’est pourquoi nous soutenons sans réserve les médecins suivants ; Ainsi que tout autre médecin qui serait poursuivi pour les mêmes faits :
Dr Marc ARER
Dr Philippe BOTTERO
Dr Raphaël CARIO
Dr François LALLEMAND
Nous réclamons la relaxe de ces derniers, ou l’arrêt immédiat des poursuites et harcèlements dont ils font l’objet.
Cette pétition sera remise à:
- Madame la Ministre des affaires sociales et de la santé
- Mesdames et Messieurs les responsables du Conseil national de l’Ordre des médecins
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Caisses Primaires d’Assurance Maladie