Une étude innovante au Luxembourg sur les réponses immunitaires après piqûre de tique
Le Luxembourg Institute of Health a lancé une étude de grande envergure intitulée ImmunoGal, qui s’intéresse aux réactions immunitaires précoces déclenchées par les piqûres de tiques. Cette recherche se concentre notamment sur le syndrome α-Gal, une allergie à la viande rouge induite par certaines morsures de tiques.
Des adultes récemment piqués seront évalués deux fois : juste après la piqûre, puis 4 à 6 semaines plus tard. L’objectif est de mieux comprendre cette réaction immunologique atypique, de mieux la diagnostiquer et, à terme, de prévenir l’apparition de syndromes post-infectieux.
Pourquoi c’est important pour la cause de Lyme ? Parce que cette étude reconnaît que des troubles persistants peuvent découler non pas d’une bactérie, mais d’une réponse immunitaire dérégulée. Cela vient appuyer l’idée d’une maladie multisystémique et complexe, comme nous le soulignons depuis longtemps.