LA HAS complète les bonnes pratiques avec un guide du parcours de soin
La HAS publie un guide de parcours de soins hospitalier et structuré en cas de suspicion de la maladie de Lyme qui complète les Bonnes Pratiques publiées en juin 2018, disponible sous ce lien.
Si l’on peut se féliciter de la rédaction de ce guide qui concrétise un parcours de soin initié en 2019 avec la création des Centres de Références MVT (en juillet 2019), cette publication ne doit cependant pas occulter certaines réalités toujours trop présentes dans le vécu des malades, parmi lesquelles : le manque de reconnaissance des formes tardives de la maladie, la présence des co-infections et l’hétérogénéité de prise en charge selon les Centres consultés en France.
Si ces réalités ne sont pas mieux prises en compte, nous ne sortirons pas du cercle vicieux de l’errance et au-delà des douleurs physiques, les malades continueront à souffrir du manque cruel d’empathie à leur égard.
Ce texte a comme avantage de clarifier que le médecin généraliste reste le pivot du système et qu’il oriente son patient vers le centre hospitalier le plus proche qui est Centre de Compétence dont la liste a été définie par les ARS. (La liste des CCMVT)
Les malades n’ont pas accès directement aux Centre de Références sauf si ils sont aussi Centre de Compétence.
Le désavantage de ce texte : la rédaction du texte oriente vers l’exclusion des autres maladies à tique autre que la borréliose de Lyme.
Pourtant dans nos informations, 50% des malades portent la bartonellose et/ou la babésiose en plus de la borréliose.
C’est infections “complémentaires” participent énormément à la chronicité.
Cette façon d’appauvrir le texte vers uniquement la borréliose de lyme permet donc d’exclure le sujet “chronicité”.
Nous déplorons cette situation.