Revue de la controverse sur l’inefficacité des tests biologiques et preuve de l’existence d’une forme chronique de Lyme
Dans cet article de 19 pages publié le 30 décembre 2024 dans la revue Fortune Journals, le Dr Lacout et le Pr Perronne font le point sur la controverse concernant le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme. L’article met en évidence l’inefficacité des tests biologiques (ELISA et Western Blot), souvent négatifs chez des patients pourtant atteints. Les auteurs citent les preuves scientifiques qui attestent la persistance de Borrelia et des co-infections, qui selon eux nécessitent des traitements prolongés. Pour ces médecins, un traitement antibiotique prolongé, parfois associé à des antiparasitaires, est souvent nécessaire en raison des rechutes fréquentes. L’article évoque aussi des aspects politico-militaires expliquant possiblement le déni officiel de cette maladie.
Quelques extraits significatifs du texte :
«.. Les tests diagnostiques ELISA et Western blot censés présenter, d’après certains experts, une sensibilité de presque 100 %, sont en fait souvent négatifs chez de nombreux patients ayant une authentique maladie de Lyme. Ces tests sont mal calibrés, de médiocre qualité avec un seuil de positivité des anticorps défini de manière arbitraire pour ne jamais trouver plus de 5% de patients avec un test positif dans chaque région.. »
«.. Il existe une controverse sur l’existence de la forme chronique. Cependant, une chronicité est observée chez de nombreux patients, et les mécanismes de persistance de Borrelia sont très bien documentés dans les publications scientifiques. Récemment, en 2018, la Haute Autorité de Santé a défini le SPPT (Syndrome persistant polymorphe après possible piqûre de tique), qui permet d’effectuer un traitement antibiotique empirique d’épreuve devant une maladie persistante mal expliquée par les investigations habituelles, même en cas de sérologie Lyme négative.. »
« .. La maladie de Lyme, par ailleurs, s’associe fréquemment à de nombreuses autres infections inapparentes, appelées crypto-infections, qu’elles soient parasitaires, bactériennes, virales, ou même fungiques. Le traitement doit être efficace sur Borrelia et les autres co-infections. Un traitement antibiotique long de plusieurs semaines ou mois, souvent associé à des médicaments anti-parasitaires, peut être nécessaire .. »
« .. Nier les réalités scientifiques publiées décrites dans cet article a pour conséquence des centaines de milliers de malades en errance souffrant de symptômes invalidants, non soignés, alors qu’un traitement anti-infectieux approprié et de coût modique permet une rémission dans de très nombreux cas.. »
Enfin, je vous recommande de consulter la liste de publications abondante sur laquelle s’appuient les auteurs, qui comporte 174 références au total, dont certaines sont peu connues.
Pour en savoir plus, l’article publié dans Fortune Journals le 30-12-2024 :
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