Le bilan 2023 de CiTIQUE
La participation citoyenne en quelques chiffres sur la période Juillet 2017 – Décembre 2023
Continuez à signaler sur l’application pour smartphone (ou en papier), nous avons besoin de vous pour aussi envoyer les tiques que vous trouvez sur vous, chien, chat, chevaux, oiseaux, …
La FAQ de CiTIQUE
et quelques extraits selectionnés
Comment expliquer la hausse du nombre de signalements observée en 2020 ?
L’année 2020 a été une année exceptionnelle et marquée par plusieurs évènements qui peuvent expliquer cette augmentation significative. Premièrement, les conditions météorologiques étaient très favorables aux tiques et aux humains : il faisait chaud et légèrement humide, ce qui est bénéfique pour la principale espèce de tique en France, Ixodes ricinus. De plus, les week-ends étaient favorables aux activités en extérieur. Deuxièmement, c’était la première année de la pandémie du Covid-19 et, à la sortie du confinement (avec de nombreuses restrictions toujours en place et beaucoup d’activités proscrites) de nombreuses personnes sont sorties pour profiter de la nature. D’ailleurs, il est intéressant d’observer que chez nos voisins frontaliers comme la Suisse, l’année 2020 a été marqué par un recul de la plupart des maladies infectieuses, sauf de l’encéphalite à tique (seule maladie à tiques surveillée) qui a explosé cette année-là. Troisièmement, nous avons également lancé une nouvelle version de l’application Signalement TIQUE le 12 mai 2020, accompagnée d’un communiqué de presse à portée nationale, ce qui a permis à un plus grand nombre de personnes de connaitre le programme CiTIQUE par rapport aux années précédentes.
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Depuis, comment expliquer la baisse de signalements constatée sur les 3 dernières années ?
Pour les années suivantes, il est important de noter que 2021 a connu une incidence élevée de piqûres dans l’ensemble, bien que le niveau de signalement n’ait pas atteint celui de l’année précédente. On peut aussi observer qu’en 2021 la plupart des week-ends de mai et juin ont été pluvieux. La météo chaude et humide était idéale pour les tiques, mais pas nécessairement pour les humains pour sortir dans la nature. En revanche, l’année 2022 a été très sèche, et nous avons effectivement observé peu de piqûres. Concernant 2023, il est encore trop tôt pour déterminer la suite. Globalement, cette diminution observée au cours des deux dernières années pourrait aussi être due à une baisse de motivation de la part des citoyens, même si cette diminution a aussi été observée dans les résultats d’un programme similaire en Belgique et dans les données sur les tiques collectées en Alsace par le CNR Borrelia, bien que les populations de tiques puissent varier considérablement d’une forêt à l’autre selon cette étude.
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Les stages de CiTIQUE
En 2024, le programme participatif continue ses formations grand public. Stage durant lequel les participants identifient les tiques et permettent l’identification de borrélia dans le microbiote des tiques.
Le projet TIQUoJARDIN
En étant résidant de Nancy et sa région, vous pouvez participer au projet qui va jusqu’en 2025.